La peau est l'enveloppe extérieure du corps humain, notre interface physique la plus visible avec l'environnement. Elle a un rôle protecteur. Elle forme une barrière continue entre notre être intérieur et le monde extérieur. Elle protège notre organisme contre les agressions de toute nature : variations de température, virus et autres envahisseurs potentiels, chocs, rayons solaires, pollutions diverses, … Elle nous offre une première ligne de défense contre les agents pathogènes.

 

Cependant, et paradoxalement, la peau qui enferme, délimite et protège le corps est aussi, par la richesse de son innervation sensorielle, l’une des ouvertures majeures de celui-ci au monde. Elle constitue l’organe sensoriel qui a la plus vaste étendue du corps humain. Elle représente une surface de 1,6 à 1,9m2 en moyenne pour un adulte et un poids de 3 à 5 kg.

Elle reçoit et répond continuellement à toute une variété de stimuli grâce à ses millions de récepteurs sensoriels qui réagissent au toucher, à la chaleur, au froid, à la pression et à la douleur. Ces derniers nous informent en temps réel de notre environnement, contribuant à notre compréhension du monde qui nous entoure.

Les sensations perçues par la peau sont de trois ordres :

• Les sensations tactiles permettent d’apprécier le poids, la forme, la résistance, les dimensions des objets,

• Les sensations thermiques permettent d’apprécier la température des objets,

• Les sensations douloureuses permettent de ressentir les pressions, piqûres, pincements, brûlures, etc.

C'est ainsi que nous pouvons sentir le doux contact d'une main aimante ou la caresse d'une brise estivale.

 

De plus, grâce à son rôle d’interface sensorielle qui nous connecte à notre environnement, la peau est également un moyen de communication subtil. Elle joue un rôle dans la transmission d’émotions et de messages entre individus. Elle facilite la communication non verbale, favorise le contact affectif et crée des liens émotionnels entre les individus.

À travers elle, nous pouvons exprimer l'amour, le soutien, l'affection et même la compassion envers les autres.

 

La peau est donc un organe sensoriel majeur, elle est même le plus vital des organes des sens, sans lequel nous ne pouvons pas survivre.

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D'autre part, à chaque étape de la vie, nous demeurons sensibles au toucher de notre propre peau.

 

En effet, le premier sens à se développer chez un fœtus dans l'utérus est le sens du toucher. Le sens du toucher est essentiel pour son développement car il lui permet de réagir aux stimuli dans l'environnement utérin. 

 

Par la suite, le sens du toucher aide les enfants à découvrir le monde, les textures, les formes. Il les aide dans leurs apprentissages afin de développer leur dextérité et leur coordination. Ils l’utilisent encore et enfin pour communiquer et interagir avec les autres.

 

Le sens du toucher persiste aussi généralement plus longtemps que d'autres sens. Il est fréquemment l'un des derniers sens à perdurer chez une personne en fin de vie. Les patients en soins palliatifs ou en phase terminale de leur vie peuvent encore répondre au toucher, même lorsque d'autres fonctions sensorielles et cognitives se sont détériorées. Il permet aux soignants de maintenir une connexion avec le patient et de lui offrir du soutien émotionnel. Le toucher peut apporter une sensation de présence et de réconfort dans ces moments difficiles.

 

 

En fin de compte, la peau est bien plus qu'une simple barrière physique. Elle est une armure naturelle qui isole notre être intérieur des agressions extérieures, tout en nous permettant de percevoir et d’entrer en communication le monde. Elle remplit un rôle vital. La peau est un organe sensoriel majeur.

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La bonne nouvelle est qu’il est possible, à tout âge, de développer, affiner et apprécier la relation avec notre peau et notre sens du toucher, au travers d’un massage par exemple !